au far-west

aujourd'hui je suis alle faire un tour au Pow-Wow organisé par l'association Plains Indians de Steinbourg (67)
[Pow-Wow = rassemblement de tributs indiennes]
et je vous en ai ramener quelques images






porte cercueil à 4 bras




Le corbillard

Sur la frontiere, la mort etait parfois brutale et rapide, mais avait le plus souvent des causes naturelles - les mêmes que partout ailleurs. Certains malheureux mouraient seuls, perdus dans la wilderness, sans personne pour les enterrer ni les pleurer et leurs restes étaient dévorés par les charognards. Dans les communautés isolées, on enveloppait le mort dans un drap et on le transportait à dos de cheval ou sur un chariot de ferme, jusqu'à sa dernière demeure - une tombe creusée dans le sol ou un petit tas de pierres destiné à proteger le corps des bêtes sauvages. Dans les petites villes, les morts violentes les plus fréquentes étaient celles des hors la loi envoyés "ad padres" par la justice souvent expéditive des "vigilants". Bien qu'il n'existe pas de statistiques officielles, on estime que plus de 700 individus furent victimes, avant 1900, de defenseurs de l'ordre qui "faisaient parler la poudre avant la loi". La mort d'un bandit notoire donnait souvent lieu à une macabre mise en scène: son corps était alors disposé dans une vitrine ou sur des planches, les blessures mortelles bien en vue, puis exposé et photographié pour édifier le public et dissuader d'éventuels imitateurs. Pour les funérailles plus traditionnelles, le défunt était conduit jusqu'au cimetière dans un corbillard. Celui que l'on voit ici fut construit à Saint-Louis et envoyé à Miles City, dans le Montana vers 1880, où il fut utilisé pour enterrer les prospecteurs d'or décédés. Il est fait en bois de rose délicatement sculpté, qui fut peint en noir au début du XXe siècle et ne porte pas de marque de constructeur visible. Pendant la Prohibition, entre 1919 et 1933, les corbillards furent employés par les traficants d'alcool - les bootleggers - pour transporter du whisky, généralement dissimulé dans une cache creusée sous le cercueil. Cet ingénieux moyen leur permettait de braver les autorités.

la classe merci a toi pour c est photos

j'ai regardé que les photos (la flemme de lire le texte, mais promis je le lirai un autre jour !)