Voici quelques oeuvres relatives à la mort. techniques : gravure, eau-forte, etc.
Alfred RETHEL (Aachen, 1816-Düsseldorf, 1859)
La mort assassine, 1851.
Gravure sur bois, Dresde, Kupferstichkabinett.
Munch – la jeune fille et la mort – 1894
Edvard Munch a achevé cette eau-forte en 1894, un an après sa conception originale, exécutée à l'huile. La Mort est un squelette, plus aucune chair ne le recouvre. Une jeune fille se serre contre lui et embrasse avec ferveur son crâne décharné. Dans cette oeuvre, Munch ne se conforme pas aux représentations traditionnelles. Au début de la Renaissance, la Mort était souvent représentée de façon sexuellement agressive. Ici la jeune fille n'est pas dominée, mais étreint elle-même passionnément la Mort.
Niklaus Manuel Deutsch (connu surtout pour la danse macabre de Berne) – La mort et la jeune femme - 1517
Patrick Pollefeys : "La Mort est un cadavre putride qui ne se contente pas de toucher légèrement la jeune fille ou de la prendre gentiment par la main; il l'empoigne par le cou, l'embrasse et caresse son sexe. L'affreux amant semble ne rencontrer aucune résistance de la part de la jeune fille."
James Ensor : Les Péchés Capitaux dominés par la Mort
eau-forte, 1904
Marcel Roux - Danse Macabre
Exécutée de 1904 à 1905.
Cette suite comprend 15 planches tirées à 50 exemplaires.
L'ensemble de cette suite a été exposé à la rétrospective Marcel Roux au Salon d'Automne de Lyon en 1922. (117 oeuvres de Marcel ROUX ont été exposée par Justin GODART, défenseur des travailleurs et de l’enfance ouvrière).
Marcel Roux - Adam et Eve
Planche n°2 (1905) 220x340.
"Ceux qui ont engendré la mort, conséquences de la faute originelle."
Marcel Roux - Morceau à 4 mains
Planche n°3 (1905) 218x352.
"Elle joue avec nous, nous accompagnant toujours."
... Je consacrerai prochainement un article sur les oeuvres de Marcel Roux.
Holbein d. J.; Danse Macabre. XLI. The Allegorical Escutcheon of Death
Dürer, gravure datée de 1503