A lire

Comment nos morts apprivoisaient la mort, de Brigitte Rochelandet-Ottignon aux éditions Cabédita

Cette ouvrage est une mine d'or permettant un lecture claire des rites d'autrefois qui qui ont influencés ceux d'aujourd'hui. En plus il est richement illustré, notament de clichés du cimetière des Chaprais de Besançon. Un magnifique endroit dont je vous recommande vivement la visite.

http://books.google.com/books?id=WMPWDVyF77cC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0

Autrefois, les hommes vivaient avec la mort, compagne de la vie quotidienne. Si la perte d'un être cher chagrinait, la mort en elle-même n'effrayait pas, car nos ancêtres avaient une relation particulière avec elle. L'espoir d'un monde céleste, l'assurance de parvenir dans un au-delà bien défini les confortaient dans l'idée qu'ils n'étaient que de passage sur terre. Ils apprenaient à bien vivre pour s'assurer du paradis et ils pratiquaient l'art du bien mourir. Puis, la mort fut marginalisée, les rites et rituels essentiels disparurent en provoquant un déni de plus en plus dramatique. Ce livre se propose d'explorer le passé et de comprendre l'évolution de la sensibilité humaine face à la mort.

A lire avec les ouvrages de PH. Ariès et M.Vovelle, historiens qui se sont intéréssés à la mort.
D'ailleurs, au vu du résumé que tu donnes, elle doit s'inspirer d'Ariès.

Bien vu
On trouve en effet dans la bibliographie les essais sur l'histoire de la mort en Occident de Philippe Ariès