Dans tous les pays musulmans, sans aucune variante, les morts sont enterrés suivant la Loi islamique. Le corps est enveloppé dans un linceul de coton blanc, il est couché dans la tombe, à même le sol, sur le dos, la face tournée vers La Mecque.
Les fosses creusées dans le sol sont recouvertes de lattes de pierre, que l'on cimente avec du sable et de la chaux. Puis le tout est recouvert de terre.
Dans certains pays islamiques, le Koweit, l'Arabie Saoudite, aucune dalle, aucun monument ne vient personnaliser la tombe.
Dans quelques autres, Pays Maghrébins principalement, la tombe est souvent recouverte d'une dalle tombale, de pierre ou de marbre, où sont gravés le nom, les dates de naissance et de décès du défunt. Parfois, même un petit monument marque l'emplacement. Les tombes, n'ayant pas à contenir de cercueils, sont sensiblement plus étroites et moins longues qu'en Occident.
Il n'y a aucune crémation en pays islamique. Celle-ci est absolument interdite, ainsi que tout autre procédé qui est considéré comme contrariant le dessein de Dieu.
Un temps de méditation d'environ 24 heures est respecté entre le décès et l'enterrement. Il s'agit, généralement, d'une veillée funèbre organisée dans la maison du mort; les parents et amis y font leurs adieux au défunt et présentent leurs condoléances à la famille.
Dans certains pays, il est d'usage d'organiser des soirées commémoratives au troisième jour, au quarantième jour et au premier anniversaire du décès.
Ces rites très dépouillés n'ont pu donner lieu à un grand développement des entreprises de pompes funèbres. Il en existe cependant, de caractère très artisanal, sauf dans les grandes villes et, notamment, au Caire et partout où l'ampleur de la population urbaine nécessite une organisation plus stricte des services funéraires.
En revanche, il n'y a, évidemment, aucune fourniture de cercueil ni d'accessoires, dans aucun pays islamique.
Cimetière musulman Istanbul, Turquie