Je me permet de recopier l'historique de cette maison Quebéquoise de pompes funèbres :
La création de l'entreprise Ed. Darche et Fils, qui deviendra par la suite La Maison Darche, est le résultat d'un concours de circonstances mais aussi l'oeuvre d'un homme débrouillard, déterminé, visionnaire qui n'a pas peur d'expérimenter.
Reportons-nous à la fin des années 1800. La société québécoise de l'époque est alors relativement repliée sur elle-même. L'esprit familial et la religion sont les deux piliers qui la façonnent. À cette époque, les familles éprouvées par le deuil exposent le corps du défunt dans leur maison pendant plusieurs jours.
À cette même période, Édouard Darche fabrique des meubles et des fauteuils. Son talent est reconnu par tous les habitants de la région et lui apporte de plus en plus de commandes pour des cercueils. Sa femme participe activement à la finition de ces cercueils, qui deviennent presque des œuvres d'art.
Propriétaire d'un « team » de chevaux noirs, cet ébéniste de renom réside tout près de l'église du village de Chambly. Le curé de la paroisse fait de plus en plus appel à ses services pour atteler les chevaux aux corbillards, d'où lui viendra l'idée de devenir entrepreneur de pompes funèbres. Il construit alors son premier corbillard, une œuvre remarquable exposée d'ailleurs au Musée de La Maison Darche, située au 258, rue Saint-Charles Ouest, à Longueuil. Ce musée est un lieu plein d'enseignement sur l'évolution des moeurs funéraires au Québec.
Par la suite, Édouard Darche ne cesse d'améliorer ses services. Il propose son premier corbillard motorisé dès 1929. Toujours à l'affût des dernières nouveautés de son époque, Édouard Darche se lance dans l'embaumement professionnel; une toute nouvelle technique qui fait son apparition en sol québécois au milieu des années 30. À ce moment-là, il embaume le corps du défunt à son laboratoire et le ramène à la maison familiale pour y être exposé dans de meilleures conditions.
L'évolution des moeurs et les exigences de plus en plus grandes pour les familles devant exposer les corps à la maison pèsent lourd dans la balance. Pour décharger les familles de ces responsabilités de plus en plus accablantes, monsieur Darche ouvre sa première résidence funéraire à Chambly où y sont offerts toute la gamme de services funéraires de cette époque.
Deux des fils d'Édouard prennent la relève à Chambly, tandis que le troisième, Yvon, démarre une nouvelle résidence à Ville LeMoyne. En 1977, c'est au tour de Bernard, fils d'Yvon, de prendre la tête de l'entreprise. Le Québec sort d'une période effervescente avec, notamment, l'autorisation de la crémation par l'église catholique. Un fait qui viendra modifier considérablement l'approche funéraire et les services qui s'y rattachent.
C'est sous la direction de Bernard que l'entreprise devient La Maison Darche. L'entrepreneur procédera à des améliorations sensibles en augmentant le nombre de résidences à huit, couvrant ainsi le territoire de la Rive-Sud immédiate de Montréal (Brossard, Chambly, LaPrairie, LeMoyne, Longueuil (2), Saint-Hubert (2)).
La quatrième génération de la famille s'implique à un moment où l'industrie funéraire connaît de profonds bouleversements partout dans le monde. Pour se donner les moyens de maintenir des services de qualité tout en conservant une grande capacité d'innovation, Bernard et Sylvain Darche choisissent de relever le défi de s'associer à un important réseau international de partenaires, le Réseau Dignité. Cette association permet dorénavant de proposer des services efficaces et simplifiés pour le rapatriement d'une dépouille de l'étranger, sans oublier les bénéfices de nombreux programmes dynamiques.
Aujourd'hui, dirigée par Stéphane Robert, l'entreprise poursuit la tradition de service exceptionnel en matière de services funéraires qui est la marque de commerce de La Maison Darche depuis 1884.